30 août 2018 à Paris : Journée internationale des victimes de disparition forcée

La journée internationale contre les disparitions forcées célébrée tous les ans le 30 août a pour but de clamer ses revendications et de sensibiliser les personnes sur les disparitions forcées et involontaires.

Cette année, le CFDA en partenariat avec d’autres associations a organisé une conférence/débat « Lutter contre l’impunité ». Lors de cette soirée conférence, de nombreuses associations, victimes et militants luttant contre ce phénomène des disparitions forcées au Mexique, Algérie, Irak, Argentine, Maroc, Libye, Bangladesh étaient présents. Chaque collectif a pu s’exprimer sur le contexte des disparitions forcées dans son pays, du combat et des actions menées pour lutter contre ce crime contre l’humanité. Un court métrage et des portraits au fusain ont été réalisés pour cette journée internationale à la Mémoire de tous les disparus.

Conférence – débat à l’occasion de la journée internationale des victimes de disparition forcée : « lutter contre l’impunité »

La journée internationale des victimes de disparition forcée a eu lieu le 30 août 2018, la FEMED (Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées) en partenariat avec le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA) et l’association des parents et amis des disparus au Maroc, a organisé le vendredi 31 aout 2018 au siège d’Amnesty international France une conférence/débat « Lutter contre l’impunité ». Amnesty a apporté son aide précieuse à la réalisation de cette soirée conférence où étaient présentes de nombreuses associations, victimes et militants luttant contre ce phénomène des disparitions forcées au Mexique, Algérie, Irak, Argentine, Maroc, Libye, Bangladesh. Lors de cette conférence, la FEMED a eu l’honneur de recevoir :

Emmanuel Decaux, ancien président du Comité des disparitions forcées de l’ONU
Genevière Garrigo, ancienne présidente d’Amnesty International France
Geoffrey Pleyers, sociologue spécialiste des mouvements sociaux en Amérique latine

Ces conférenciers ont expliqué le fonctionnement et l’impact de la ratification de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. La lutte contre l’impunité étant à l’ordre du jour, le fonctionnement de la Cour Pénale Internationale (ci-après CPI) a été expliquée afin de savoir si une possible condamnation des agents de l’état et implicitement l’Etat responsable était possible. En effet, la CPI ne condamne que des Etats.

Chaque collectif s’est ensuite exprimé sur le contexte des disparitions forcées dans son pays, du combat et des actions menées pour lutter contre ce crime contre l’humanité. A la fin de cette conférence, il a été proposé de créer un collectif rassemblant toutes les associations dans l’optique d’échanger sur les expériences de chacun et d’avancer ensemble.

Un court métrage et des portraits au fusain ont été réalisés pour cette journée internationale à la Mémoire de tous les disparus. Ces réalisations artistiques ont apporté un coté vivant et émotionnel unique.

Cette conférence s’est clôturée par un buffet où les membres des associations présents ont pu discuter et échanger. Cette conférence a été le lancement de la journée internationale des victimes de disparition forcée qui s’est prolongée le lendemain avec un rassemblement place de la République à Paris.

Rassemblement pour la journée internationale des victimes de disparition forcée

Le CFDA a également organisé son rassemblement annuel. Cet événement a permis de rassembler beaucoup de monde et de permettre aux familles des victimes de partager leur histoire ainsi qu’aux différents acteurs luttant contre les disparitions forcées et involontaires d’échanger sur les moyens à mettre en œuvre afin de permettre l’établissement de la Vérité et de la Justice pour les familles des victimes.

Une journée de sensibilisation pour les victimes de disparition forcée a eu lieu le 1^er septembre 2018, Place de la République à Paris. Cet événement commémoratif et d’échange était organisé par la FEMED (Fédération Euro-Méditerranéenne contre les Disparitions Forcées) et le Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie (CFDA) avec le soutien d’Amnesty International et de CCFD- Terre Solidaire. Cet évènement a également bénéficié de la participation de nombreuses autres associations d’Amérique latine ou encore d’Afrique telles que, le Collectif Paris Ayotzinapa, le Collectif Argentin pour la Mémoire, Human Rights Solidarity, Al Ata’a for Human Rights, l’Association des Parents et Amis de Disparus au Maroc (APADM).

La journée internationale contre les disparitions forcées célébrée tous les ans le 30 août a pour but de sensibiliser les personnes sur les disparitions forcées et involontaires. En commémorant cette journée, la FEMED a tenu à assurer un espace de discussion et d’échange autour des disparitions forcées. Chaque association présente a eu l’opportunité de s’exprimer lors de prises de parole. En effet, le public a été accueilli sous des tentes avec du thé et des petits gâteaux pour partager ce moment et admirer l’exposition photos sur les disparitions forcées et trois portraits au fusain d’une artiste.

Une projection d’un court métrage documentaire réalisé par la FEMED a permis de partager le témoignage de trois personnes s’exprimant sur leur vécu.

Cet événement a permis de rassembler beaucoup de monde et de permettre aux familles des victimes de partager leur histoire ainsi qu’aux différents acteurs luttant contre les disparitions forcées et involontaires d’échanger sur les moyens à mettre en œuvre afin de permettre l’établissement de la Vérité et de la Justice pour les familles des victimes.