SOS Disparu(e)s interpelle les candidats aux élections législatives

C’est dans le contexte des élections législatives algériennes du 4 mai prochain que Sos Disparu(e)s en Algérie est allé à la rencontre des partis politiques et de leurs candidats, pour leur demander de se saisir de la question des disparitions forcées et de faire de la lutte pour la Vérité et la Justice une priorité de leurs programmes.

Malgré la volonté du gouvernement algérien de nier la question des disparitions forcées, elle constitue une réalité qui ne peut être occultée. Cette question devrait donc être abordée systématiquement par tous les partis politiques et leurs responsables.

Le 20 avril dernier, une délégation de SOS Disparu(e)s Alger a été reçue au bureau du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) et a pu rencontrer Mustapha Hemissi, tête de liste du parti. La délégation se réjouit de savoir que tous les points discutés durant la réunion ont été pris en considération, et que l’établissement de la vérité quant au sort des disparu(e)s constitue un élément important de leur programme.

La délégation de l’association a également été reçue au siège du Front des Forces Socialistes (FFS) par six candidats du parti (voir photo ci-dessus). Des invitations à différents évènements ont été lancées par le FFS pour contribuer à préserver la mémoire des victimes de disparitions forcées. La présence de sept membres du parti au rassemblement des familles de disparu(e)s le 26 avril dernier témoigne par ailleurs de leur soutien à la cause et aux revendications des familles.

Le 25 avril dernier, Nahda-Adala-Bina a également manifesté son intérêt pour le combat des familles de disparu(e)s en Algérie en recevant l’association au siège du parti. SOS Disparu(e)s s’est à nouveau réjouit de voir sa cause figurer au cœur du programme électoral du parti.

SOS Disparu(e)s n’a pas pu rencontrer tous les partis candidats aux élections mais a pu dialoguer avec des candidats hors rendez-vous comme par exemple le Rassemblement national pour la démocratie (RND) qui s’est déclaré très préoccupé par la question des disparitions forcées et à inviter les  membres de SOS Disparu(e)s à les rencontrer juste après les élections.

Le FLN quant à lui s’est dit très occupé et ne pouvait donc pas recevoir l’association.

En ce contexte d’élections législatives, SOS Disparu(e)s souhaite ainsi souligner la persévérance de ses membres, et l’intérêt des candidats aux élections législatives à se saisir de la question des disparitions forcées et d’en faire une priorité de leur programme.

Alger, le 2 mai 2017

SOS Disparu(e)s/CFDA

 

Télécharger le communiqué de presse